Que faire le week-end à Sydney ?
Que faire…quand on n’est pas fans de sport ou de plage et qu’on a des enfants ? Et bien j’ai trouvé que ce n’était pas si simple sur le long cours. Gâtés comme on est à Paris par toutes les possibilités de sorties et d’activités, je dois avoir développé un haut niveau d’exigence et ici, à Sydney, j’ai étonnamment souvent été à court d’idées, faute d’une offre intéressante pour les enfants ( et hors les clubs sportifs, très nombreux et populaires : football, natation, athlétisme… ) : une fois éclusés les must les plus connus ( musée scientifique Powerhouse, musée des bagnards The Barracks, skytower de Sydney, Circular Quay, Darling Harbour, Manly…), les « animations » sont souvent soit bien plus modestes qu’annoncé, ou alors trop fréquentées, trop coûteuses, trop lointaines. Idem concernant les quelques spectacles pour enfants que nous avons vus : décevants. Sport et shopping semblent être les deux pôles principaux du temps libre, en fait.
Mais rien de dramatique, surtout dans un tel environnement ! On a appris à se contenter de plaisirs simples, moins « sophistiqués », à l’australienne : un pique-nique près d’une aire de jeux, un barbecue à côté de la plage, une balade – à pied, en vélo, en trottinette - dans l’un des nombreux parcs, une sortie piscine avec d’autres enfants, une birthday party comme il y en a tant ( c’est quelque chose, ici, les birthday parties... ). If you can’t beat it, join it ! En fait, il faut accepter de « lâcher prise » et changer de vitesse, surtout quand on vient de Paris, et apprendre à suivre un rythme beaucoup plus décontracté.
Photos: ci-dessus, entrée du parc d'attractions Lunapark, dans la baie de Sydney, qui a gardé son atmosphère années 30 et qu'ont adoré les enfants.
A gauche: la campagne autour de Mudgee, à quelques heures de route, au nord-ouest de Sydney.
Parmi les nombreuses sorties – malgré tout - que nous avons faites, on a bien aimé (et ce n’est pas exhaustif ) :
- le défilé dans la ville à l’occasion de la Chinese New Year ( février ), très fêtée ici sous forme d’une multitude d’évènements, notamment pour les touristes
- Vivid Sydney, le festival organisé chaque année en mai-juin pour fêter les lumières de Sydney, et la mise en valeur de l’opéra à cette occasion est superbe : on déambule le long de Circular Quay qui offre de très beaux points de vue sur la baie, qui est elle-même magnifique, certainement l’une des plus belles du monde, c’est agréable et bon enfant
- le Sydney Writers Festival dont j’ai déjà parlé sur mon blog car j’y ai participé comme bénévole ( mai ) et dont j’aime beaucoup l’emplacement, au bord des quais, dans d’anciens entrepôts reconvertis
- le festival annuel de la photo, Head On, avec plein d’expositions, de rencontres et d’ateliers dans toute la ville ( mai )
Photo: festival des enfants de Sydney 2009
- le Sydney Children Festival ( octobre ) organisé dans un genre de lieu alternatif (anciennement utilisé pour alimenter les trains en énergie), dans un quartier autrefois mal famé, et animé par une équipe inventive et dynamique. L’un de mes lieux culturels favoris, malgré une ambiance assez « bobo », avec aussi des spectacles mêlant danse, image, théâtre, qui ne m’ont jamais déçue.
- Le festival du film français ( mars ) organisé depuis une vingtaine d’années par l’Alliance Française, et bien connu des habitants de Sydney.
On a fait aussi quelques jolies escapades autour de Sydney ( entre 1 et 4 h de route ), l’un de mes regrets étant de n’avoir jamais goûté au camping dans les alentours, alors que c’est quelque chose de très populaire ici…
- vers le sud : Jervish Bay Kangaroo Valley
- vers le nord et le nord-ouest : Byron Bay ( à près de 1000 km
- vers l’ouest : les célèbres Blue Mountains mais aussi Mudgee, la campagne où bon nombre de citadins ont une résidence secondaire…voire une ferme « de loisirs », comme les copains Sandy et Max.
( photo avec les pélicans: vers The Entrance, Central Coast, au nord de Sydney )
Sans oublier Melbourne, la rivale ! Une météo moins souriante qu’à Sydney, et une ambiance très différente, beaucoup plus européenne. Un peu comme entre Marseille et Paris. La plupart de ceux qui ont vécu à Melbourne préfèrent cette ville, même s’il y fait moins beau. Quand on la quitte pour prendre la célèbre Ocean Road qui va vers l’est, on peut apercevoir, après environ 200 km